Ce samedi 8 juin, c'est jour de championnat IDF masters sur la piste de Saint-Denis. Il fait un temps magnifique. Frédo peut enfin sortir son Monoï.
Le team ECMV arrive à 4 :
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| Yann Fretté dit "le Maitre" | Fredc Fardeau dit " l'Elève" | Frédo Cortiana dit "l'indispensable Homme de la piste" | Christophe Hamon dit "le Photographe ambianceur" |
Yann, même s'il doute un peu de ses moyens, semble bien préparé et reste d'une sérennité à toute épreuve. C'est aussi pour lui l'occasion de m'initier en formation accélérée aux rudiments de la piste. En effet, je m'apprête ce samedi matin à m'élancer pour 12 tours de piste sans avoir fait un seul mètre sur une piste !!!
Dans ces cas-là, mieux vaut aller à l'essentiel.
>> Grosso modo, cela donne : n'oublie pas le pignon fixe, n'arrête pas de pédaler en fin d'épreuve et reste si possible entre la ligne rouge et la ligne noire.
Et pourtant face à une telle inexpérience, je rends ici hommage à Frédo (blessé et qui n'a pu participer à sa discipline préférée) pour la grande marque de confiance qu'il m'a accordée : alors que je m'échauffais, je l'ai vu installer, sur le vélo prêté par le club, ses propres roues de piste. En remerciement, je me devais d'éviter le ridicule et surtout de ramener son matériel intact !
Et c'est parti pour la poursuite (12 tours de 250m) ! Je m'aperçois rapidement que le plus compliqué c'est la gestion de la vitesse dans les virages. Ensuite vient l'intensité de l'effort.
Au bord, de la piste les encouragements de Frédo me permettent de tenir l'effort. Et à l'arrivée, je ressens un mélange de satisfaction (c'est assez grisant comme effort) et de déception car il y avait mieux à faire. La note est moyenne, ouf !
Mais pas le temps de souffler, que le Maitre s'élance. Et tel un métronome, bien en place, il dépasse irrémédiablement son concurrent et décroche un nouveau titre IDF en signant le meilleur temps !!! La classe !
La journée se poursuit avec la course aux points : chouette, je me dis, on gagne des points quand on fait un strike sur une piste ?? Pourquoi, tu blanchis Frédo, pas assez de Monoï ? Pas de panique, je m'abstiens bien volontiers et seul Yann ira s'amuser en petit peloton sur 80 tours de piste.
A la pause déjeuner, j'en profite pour faire quelques tours et accumuler un peu d'expérience. La piste est libre, je peux faire quelques essais pour prendre confiance et avoir des repères car j'ai dit Ok pour le 750m soit 3 tours à fond, à fond, à fond. Et je me prends au jeu de passer la ligne bleue. Yes !
La série des 750m est annoncée : je pars juste avant Yann. Tant mieux, il va pouvoir avoir un temps de référence... Hep, j'en ai vu un qui a rigolé, un peu de respect quand même... En tous cas, je m'élance un peu timoré mais sans appréhension particulière excepté la gestion des virages car on a l'impression d'arriver pleine balle dans un mur et la sensation de s'écraser avec la force centrifuge dans l'angle en gardant un bon pilotage est assez particulière. Yann m'avait prévenu de la violence de l'effort. A l'arrivée, j'en ai conclus que j'avais dû être prudent... (à 3 secondes du podium quand même !).
Yann enchaine alors et nous sort le meilleur temps... jusqu'au passage de Aderito DA CRUZ. Yann était bien sur la bonne piste, en « poursuivant » l'or et en « sprintant 750m » pour de l'argent. Bravo Monsieur !
Et merci à Frédo et Christophe pour leur confiance, leur assistance matérielle, mentale et photographique à toute épreuve !!!
> La journée en images grâce à Christophe HAMON.
Frédéric FARDEAU
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